Lorsque le sergent James Rees, un policier de 15 ans d'expérience, a pris ses fonctions actuelles de Responsable d'équipe des drones de l'Alliance au sein de la police du Devon et Cornwall et de la police du Dorset en 2018, la technologie des drones s'avérait déjà être un facteur de changement pour la sécurité publique au Royaume-Uni.
Cependant, les conditions météorologiques défavorables caractérisées par des vents forts et des pluies incessantes, typiques du littoral britannique, ont souvent rendu extrêmement difficile le déploiement de drones en toute sécurité et en temps voulu par les autorités nationales d'intervention d'urgence.
La nouvelle Matrice 300 RTK de DJI, résistante aux intempéries, a été un ajout longuement réfléchi à l'équipement des deux forces de police, ce qui porte leur flotte de drones à un total de 35 plateformes DJI et 35 pilotes disponibles dans toute l'Alliance - une croissance impressionnante par rapport à leur premier déploiement en 2015.
Certes, le processus d’amélioration de la police du Devon et Cornwall a été un succès mais il n'en reste pas moins que c'est à partir de leur expérience que nous obtenons les meilleures pratiques et des informations précieuses pour les organisations qui envisagent d'étendre leur programme de drones en 2021.
Principaux défis du développement d'un programme de drones
Bien que la bureaucratie ait été l'un des principaux défis que l'équipe a dû surmonter lors de son développement, la courbe d'apprentissage en cours de route s'est révélée inestimable.
«∘À l'époque, le concept même était nouveau, nous partions de zéro et tout devait être établi dès le départ - politiques juridiques, procédures opérationnelles standard, normes de formation, ajoute-t-il. Aujourd'hui, il y aura toujours une organisation nationale ou locale disponible pour vous aider à mettre en place le cadre nécessaire au démarrage.∘»
Comme pour toute entreprise en croissance, demander davantage de financement, du personnel qualifié et des véhicules appropriés, en particulier en période de restrictions économiques, ajoute aux complexités du processus de développement.
De fait, les coûts financiers peuvent être un obstacle concret à surmonter lorsqu'il s'agit de quantifier la valeur ajoutée des «∘décisions éclairées∘» que les images de drones apportent aux responsables d'intervention qui s'appuient traditionnellement sur les hélicoptères et les communications radio pour gérer leurs tâches. Il s'agit d'un avantage évident en termes d'efficacité, mais le fait de ne pas calculer les économies associées peut nuire à l'obtention d'un financement plus important.
Enfin, la législation reste peut-être l'un des aspects les plus complexes du développement d'un programme de drones. Selon Rees, il est important de réfléchir aux cas d'utilisation dans le cadre de la capacité de l'équipement et de la législation qui peuvent nécessiter des autorisations spécifiques de la part des autorités de réglementation afin d'être menées à bien de manière efficace.
Développer un programme de drones hors de sa nécessité réelle
La police du Devon et Cornwall et la police du Dorset, deux des 45 districts nationaux, couvrent une superficie d'environ 13 000 km carrés. Un périmètre géographique aussi important a rendu difficile pour la police d'assurer une couverture efficace des drones et des temps de réponse réalistes, outre le fait que les deux régions ont une géographie difficile composée de zones rurales, urbaines et côtières, souvent inondées par le tourisme.
Pour résoudre ce problème, l'équipe a d’abord décidé d'élargir son équipe pilote afin de soutenir une base pilote beaucoup plus importante. Cependant, après être passée très rapidement à 65 pilotes, d'autres difficultés ont commencé à apparaître, telles que les coûts liés à une formation plus poussée et à des équipements supplémentaires pour garantir une qualité de service élevée. Le coût et la taille de l'équipement deviennent injustifiables lorsqu'il est placé entre les mains de nombreux officiers à distance à temps partiel, en plus des difficultés de transport.
C'est pourquoi le district a décidé de réduire le nombre total de pilotes à 35, d'élargir son équipe de base et de renforcer ses capacités avec des drones plus sophistiqués.
Le programme de pilotes de drones, qui reposait à l'origine sur Mavic 2 Enterprise pour des raisons pratiques, s'est aujourd'hui développé avec succès pour atteindre une flotte de 35 plateformes DJI, dont Matrice 210 avec les nacelles-caméras Zenmuse 30 et XT pour les missions, et Mavic Pro et Inspire 1 pour les formations.
Mais selon Reese, c'est le dernier ajout de Matrice 300 RTK associée à la caméra Zenmuse H20T qui a fait toute la différence dans la manière dont la police locale relève les défis environnementaux et réglementaires spécifiques au territoire britannique.
Les avantages de la M300 RTK en conditions environnementales difficiles
Selon Rees, l'un des plus grands obstacles pour la police britannique a toujours été le fait que les équipements n'étaient pas suffisamment adaptés à l'IP et qu'ils avaient une tolérance plus faible au vent et à l'eau. L'équipe avait un besoin urgent d'un drone capable de transporter plusieurs charges utiles et de voler dans des conditions météorologiques défavorables, ce que leur plateforme habituelle Matrice 210 ne pouvait tout simplement pas faire lors d’opérations risquées.
Alors que Rees considère que les deux plateformes sont d'égale importance et susceptibles d'être déployées simultanément en cas d'incident, la M300 RTK a changé la donne pour eux de deux manières. «∘Premièrement, l'indice IP45 amélioré du drone nous assure son fonctionnement en toute sécurité par mauvais temps, explique Rees. Si une vie est en danger ou en situation d’urgence, nous pouvons désormais prendre des décisions en toute connaissance des risques pour décider de voler par temps pluvieux et venteux. Cela a un impact conséquent sur la façon dont nous pouvons réagir et déployer le drone pour protéger les citoyens de nos communautés.∘»
«∘Une deuxième grande amélioration concerne la caméra H20T supérieure. Alors que la Z30 était - et est toujours - un très bon équipement, le nouveau modèle offre un capteur plus grand qui, nous l'avons constaté, améliore considérablement la qualité du zoom. Cela nous permet d'obtenir des images et des détails utilisables de beaucoup plus loin, ajoute-t-il. Lorsque nous déployons le drone, nous essayons de ne pas survoler les gens et de rester à l'écart des dangers qui pourraient présenter un risque pour la sécurité. La caméra nous permet de le faire plus efficacement, en maintenant une distance de sécurité sans compromis sur la qualité de l'image.∘»
Rees a particulièrement apprécié le bouton «∘one press∘» qui permet de changer entre les modes large, zoom et thermique, ce qui rend la caméra beaucoup plus facile à utiliser tout en garantissant que trois types d'enregistrements peuvent capturer tous les détails possibles qui auraient pu être manqués pendant le processus.
Grâce à des temps de vol plus longs, à la possibilité de remplacer instantanément les batteries et à un meilleur éclairage, la M300 RTK a amélioré la sécurité des opérations de sauvetage critiques le long des côtes abruptes la nuit. De fait, le rapport de l’équipe de drones de l'Alliance a reçu les éloges d'un équipage d'hélicoptère du service aérien national britannique sur la visibilité nocturne de la M300 RTK, d'une importance vitale pour les déploiements lorsque l'on veut utiliser des drones et des hélicoptères dans les mêmes zones.
Cas d'utilisation optimale et valeur financière
Rees est fier de la passion et de la résilience de son équipe. Pour eux, dit-il, ce n'est pas seulement un travail : ils vont plus loin, sachant que la technologie peut vraiment les aider à protéger le public.
Avec un temps de déploiement de 5 à 10 minutes, les drones ont volé dans des conditions de vent et de pluie difficiles pour aider à sauver une personne au sommet d'une falaise isolée. Un flux vidéo en direct combiné au zoom de la H20T a permis à un négociateur à distance d'apporter un soutien en continu. En d'autres occasions, la caméra thermique Matrice 300 RTK a été utilisée pour localiser une personne disparue la nuit sur une voie ferrée ou encore une munition non explosée sur un chantier de construction.
La cartographie est une application relativement nouvelle pour eux, car ils continuent à expérimenter la cartographie de nuages de points pour aider à capturer avec précision en 3D les scènes de crime et les scènes de collisions graves.
Aujourd'hui, la police du Devon et Cornwall est en bonne voie pour fournir un soutien aérien lors de 603 incidents, impliquant des vols multiples pendant plusieurs jours, contre 354 l'année dernière et probablement moins que ce qui pourra être accompli en 2021 avec des drones résistants aux intempéries tels que la Matrice 300 RTK.
Dans le cadre de ces déploiements en 2020, l'équipe a localisé 5 personnes disparues à haut risque uniquement grâce au drone. L'aide aérienne apportée par le drone a été fournie à des organismes partenaires tels que les pompiers à 15 reprises et pour soutenir leurs équipes de lutte contre les armes à feu lors de 27 incidents à haut risque.
Malgré les coûts d'investissement initiaux, les chiffres de Devon et Cornwall pour 2020* indiquent que le déploiement de deux opérateurs de drones, d'un véhicule de soutien dédié et d'une plateforme M300 RTK lors d'un incident coûte 85 % moins cher que si un hélicoptère était utilisé. La vaste région couverte signifie également qu'un hélicoptère ne peut parfois pas atteindre les zones souhaitées en raison des conditions météorologiques en cours de route.
Plus précisément, l'Alliance dispose de deux hélicoptères basés dans sa zone, tous deux opérés par le Service aérien de la police nationale. Les drones ont contribué à une réduction anticipée de 20 % des appels d'hélicoptère - une économie estimée à environ 250 000 livres sterling sur les dépenses de l'année précédente.
Le futur de la police du Devon et Cornwall
La police du Devon et Cornwall, sous la direction de Rees, a parcouru un long chemin depuis son premier décollage de drone en 2015.
Dans leur exploration de la cartographie en 3D des scènes de crime, leur objectif est de développer à terme des OPS et d'utiliser des modèles 3D comme outil d'analyse dont les résultats pourraient être utilisés au tribunal. Selon Rees, tester la Zenmuse L1 montée sur une plateforme M300 RTK améliorerait considérablement la précision et l'efficacité de leur travail de cartographie.
En outre, la cartographie des sites clés dans la zone de leurs forces armées leur fournirait des modèles de haute qualité pour améliorer leur réponse et gérer les incidents en cours en temps réel.
Peut-être plus important encore, dans leurs plans visant à élargir l'équipe de base de la police à un certain nombre d'agents polyvalents, la police du Devon et Cornwall s'est engagée à assurer le niveau de formation le plus élevé.
L'organisation demande actuellement à être désignée comme une entité d'évaluation reconnue (RAE) par la CAA et à dispenser des cours adaptés aux besoins des services d'urgence et des organisations de sécurité publique. L'expérience, l'expertise et les enseignements tirés des unités de drones de l'Alliance sont inestimables pour toutes les autorités d'intervention d'urgence qui envisagent de lancer ou d'étendre leur programme de drones - la formation étant sans doute possible une étape essentielle mais des plus coûteuses qui doit être soigneusement envisagée dès le départ.
Dans un secteur critique où la collaboration est essentielle, «∘commencer petit, envisager des possibilités de cofinancement et investir dans un logiciel de gestion des drones∘» sont des conseils opportuns du sergent Rees.
Alors que l'année 2020 touche à sa fin avec de nombreuses réussites en termes de vies sauvées et d’économies grâce au rôle pionnier de la police du Devon et Cornwall, et à une nouvelle plateforme résistante aux intempéries telle que la DJI Matrice 300 RTK pour faire face aux défis environnementaux de la région, la sécurité publique du Royaume-Uni est maintenant plus efficace.
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*Estimation approximative basée sur les missions de la police du Devon et Cornwall. Aucune méthode scientifique n'a été appliquée pour la saisie des données présentées.
